• On ne revient jamais de Pandora.

    Le film tient toutes ses promesse, va au-delà de toutes les espérances.

    Avatar

    Il ne faut que 10 secondes à Cameron pour nous transporter dans son univers. La 3D est si naturelle qu'on se demande pourquoi est-ce que ce n'est que maintenant qu'on l'utilise. De bout en bout on est transporté, heureux comme on ne l'a jamais été au cinéma. Un pur bonheur. Comme Jake, on aimerait vivre chez les Na'vis si réels, dans cet univers incroyable d'une richesse indescriptible. Le film se termine, mais on voudrait déjà le revoir, retourner dans cet univers. L'euphorie d'Avatar.

    Avatar

    Avatar est-il une révolution ? Va-t-il écraser le box-office ?

    La réponse est d'une telle évidence après la vision du film. On ne peut le comprendre tant qu'on ne l'a pas vu. Et que voir après ? Avatar renvoie au placard tous les autres films. Les effets spéciaux de 2012 sont risibles, ridicules face à une minute du film. La réponse à la question est : retourner voir Avatar, en 3D (ne vous gâchez pas une des plus belles expériences cinématographiques en le regardant en "2D") et attendre la suite. On ne rêve plus que de retourner sur Pandora !

    Cameron livre une fois de plus le film de la décennie. Je n'ai rien vu de mieux à part 2001 : l'Odyssée de l'Espace.

    Inoubliable. Fabuleux. Inévitable.

     

    Note finale : 20/20


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  • Il suffit de regarder les cinq premières minutes de District 9 pour se rendre compte que ce film fera date. Sans doute le meilleur film de science-fiction depuis Minority Report (en attendant Avatar...), et un des meilleurs de l’année, Neilkl Blomkamp frappe très, très fort pour son premier film. Neill Blomquoi ? Ce réalisateur de court-métrage et de publicité était surtout (in)connu du grand public pour sa publicité Citroën où une voiture se transformait en robot dansant du breakdance (c’était avant Transformers de Bay…). Il a fait parler de lui lorsqu’il tenta de réaliser le film Halo. Devant l’échec de ce projet, le grand Peter Jackson (qui devait produire Halo) lui proposa d’adapter un de ses courts-métrages, Alive in Joburg (visible sur internet en cliquant ici), au cinéma. Détaché des grands compagnies de production cinématographiques afin de ne pas reproduire l’échec d’Halo, Blomkamp a pu réaliser le film comme il l’entendait, Jackson lui laissant le champ libre. Avec un budget certes plus réduit (30 millions de dollars), mais largement suffisant. Et le résultat est là, époustouflant.


    District 9


    District 9 est filmé comme un reportage, ou un documentaire. Les images sont souvent à la première personne, et des interviews parsèment le récit. Cette manière de raconter l’histoire, révolutionnaire pour la science-fiction, donne une réalité au récit et permet d’accentuer la critique de l’exclusion portée par le film.  Tout semble réel, d'autant plus que les détails pullulent, et même les plus extravagants. Les « crevettes » (surnom des aliens) incarnent bien évidemment tous les exclus, immigrés et victimes du racisme de <st1:personname w:st="on" productid="la Terre. La"><st1:personname w:st="on" productid="la Terre.">la Terre.</st1:personname> La</st1:personname> localisation du district 9 n’a pas été laissée au hasard, puisque en le plaçant à Johannesburg (capitale de l’Afrique du Sud et pays d’enfance du réalisateur) pour renforcer le parallèle avec le camp de réfugié Distrcit 6 (bien réél, celui-là), Blomkamp évoque aisni l’apartheid, le Tiers-Monde…  Le scénario est excellent et brasse en plus plusieurs thèmes chers à <st1:personname w:st="on" productid="la SF.">la SF.</st1:personname>


    District 9


    De la science-fiction intelligente, donc. Derrière l’humour du film (les « crevettes » raffolent des pâtés pour chats…) se cache donc un véritable message. Le parcours du héros du film est aussi lourd de symbole. Un héros majestueusement interprété par le copain de lycée du réalisateur, Sharlto Copley qui montre ainsi que Blomkamp a eu raison de lui faire confiance.


    District 9 - Sharlto Copley


    Enfin, District 9 est, comme tout film de science-fiction, un spectacle. Le budget a été utilisé de la manière la plus efficace possible, et on a du mal à voir une différence entre ce film et les grosses productions à plus de 150 millions de dollars des studios. On ne manquera pas d’être impressionné par la profusion des détails, qui montrent le soin apporté au film. Le point de vue à la première personne nous plonge dans l’action, et  on a le droit à notre content d’émotion et d’action épique. Mais a quoi ressemblera donc un film de Neill Blomkamp crédité d’un vrai budget de blockbuster hollywoodien ? Ou tout simplement, que sera le prochain film de Blomkamp ? On l’attend avec impatience.


    District 9


    Distrcit 9 est donc la révélation de l’année. Un film novateur, spectaculaire, drôle et intelligent : toutes les qualités d’un chef-d’œuvre.

    Note finale : 19/20


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  • Destination Finale… une saga désormais forte de quatre films, et qui va encore s’agrandir au vu du succès du dernier opus. Pourtant, Destination Finale 4 ne se distingue de ses précédents que par l’ajout de la 3D. En fait, faire une critique de l’opus 4 revient à faire celle des précédents… Destination Finale, Destination Finale 2, Destination Finale 3 et Destination Finale 4 ont a peu de chose près la même histoire, ou plutôt suivent le même concept : un groupe de jeunes américains échappe à la mort, mais une succession d’évènements plus ou moins hasardeux vient les rattraper et « corriger » leur chance d’avoir su tromper le sort.

    Destination finale 4

    Ce n’est pas à proprement parler du cinéma, mais un jeu. Comme dans tous les Destination Finale… les acteurs sont pathétiques, la caméra très peu inventive et les dialogues (plus ou moins inutiles), viennent juste combler la durée du film. Ça participe, plus ou moins consciemment, à l’aspect comique du film… Mais là n’est pas l’intérêt. Ce qui compte, c’est la façon dont va mourir le prochain personnage de la liste. Et pour cela, tous les artifices sont possibles pour entretenir la surprise : flash-back, visions, répétitions… Le but étant toujours de surprendre le spectateur, et, après lui avoir laissé imaginer la suite du scénario, achever le pauvre acteur d’une toute autre manière que celle attendue…

    Pour cela, la 3D est un atout non négligeable. Peut-être même celui majeur du film, et le seul de cette suite pour ceux qui ont vu les précédents. Le sang gicle, les membres volent et toutes sortent d’objets sortent de l’écran, et il n’est pas rare que l’on recule soudainement sur son siège !

    Enfin, il faut quand même reconnaître l’inventivité du scénario, qui nous embrouille dans le passé, le présent et le futur, le réel du rêve pour toujours mieux éviscérer, étrangler, mutiler ses pauvres personnages…

    Un film déjà-vu… mais qui dispose de la 3D. Pour ceux qui ne connaissent pas encore la série.

    Note finale : 15/20


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